jeudi 23 juin 2011

Boloré Energie, vraiment ?

Lors de la réunion publique organisée le 16 juin 2011 par l'association DEPHY-RD191, les représentants de la SFDM ont annoncé que les hydrocarbures transportés n'appartenaient pas à la SFDM tout comme les camions qui venaient les chercher.

Ce matin, en allant à la gare de la Ferté-Alais en vélo, j'ai croisé un camion de ce type (source photo : http://camionseuropeens.over-blog.com/) :
Ca a évidemment fait tilt : il faut savoir que la société SFDM est une filiale du groupe BOLLORE. Ce camion n'appartient donc pas à la SFDM MAIS à l'une des filiales de sa maison mère.


Cela illustre l'imbrication des sociétés qui ne facilitent pas l'analyse des arguments qui nous sont opposés.

Ce camion citerne est un très petit modèle. Habituellement, je croise des semi-remorque de 40 tonnes. Imaginer la ville de la Ferté Alais traversée par de tels engins est insupportable.

C'est d'ailleurs la raison pour laquelle DEPHY-RD191 est contre de telles nuisances quelqu'en soient le lieu.

Halte au passage d'un grand nombre d'énormes camions -citernes sur des routes, des rues inadaptées !

Réunion publique sur le projet SFDM à CERNY le 16 juin : merci !


une affluence record !

La réunion publique a été un succès :
  • par l'affluence : près de 400 personnes ont assisté à la réunion (parfois debout durant les 2h30 qu'elle a duré)
  • de nombreuses questions pertinentes de la salle
  • une forte présence des élus locaux, régionaux ou nationaux qui ont délivré un message de fermeté
Jean Feret,
adjoint au maire de Mennecy
secrétaire de DEPHY-RD191

De son côté, la société SFDM a utilisé pour sa présentation un document destiné aux décideurs. Ce document passait sous silence une grosse partie des nuisances apportées par le projet. Il minimisait le seul cité.

Était-ce de la maladresse ou une provocation ? Quoi qu'il en soit, par ses questions, restées en grande partie sans réponse, la salle leur a mis les points sur les i, soutenus par nos élus.

Alors, est-ce une victoire finale face à ce projet ?

Photo: Franc Marlin, député-maire d'Etampes

Non, une bataille n'est pas la guerre et la société SFDM reste déterminée à imposer son projet.

A nous de continuer à notre mobilisation pour les faire reculer définitivement.

Pour cela, un premier geste, peu coûteux mais vital est d'adhérer à l'association DEPHY-RD191 (cf www.dephy-rd191.fr).

Claire-Lise Campion,
sénatrice et conseillère générale
Philippe Succab,
Cerny environnement

mercredi 15 juin 2011

Réunion publique sur le projet SFDM à CERNY le 16 juin

Jeudi 16 juin, aura lieu à Cerny, une grande réunion publique en présence de la société SFDM, porteuse du projet de distribution d'hydrocarbure à Cerny.
Venez nombreux pour poser vos questions à la SFDM ou simplement montrer votre détermination :

cliquer sur l'image pour l'afficher en grand (via le blog de Jean Féret);

mardi 21 décembre 2010

AG de DéPHy-RD191: UNE FORTE PARTICIPATION…UNE FORTE IMPLICATION…

Ce texte est le compte-rendu de l'AG réalisé par le groupe communication de DéPHy-RD191. Il a été publié dans les bulletin municipaux de certaines communes :

Jeudi 09 décembre à 20 h 30, la salle Delaporte à Cerny, a fait le plein malgré la météo hasardeuse pour la circulation. Rien n’a entamé la motivation des intervenants et des participants venus apporter en masse leur adhésion à DEPHY-RD-191.

Une forte Mobilisation… 200 personnes …


Mme Caroline Parâtre, (Conseiller Général), Vice-Présidente de l’Association, a souhaité la bienvenue à tous les intervenants et représentants Elus, toutes sensibilités politiques confondues, , M. Marlin et M. Dassault (Députés) pris par d’autres obligations s’étant fait excuser, les Présidents de communautés de communes, CCVE et Juine et Renarde étaient présents.
Elle s’est félicité de la forte mobilisation citoyenne et associative à cette assemblée Générale et a présenté les motivations et les objectifs de DEPHY.

Mme Marie-Claire Chambaret (Maire de Cerny), Présidente de DEPHY, remerciant l’assemblée, a retracé l’historique de ce projet SFDM, du début par la municipalité, le Comité de liaison mis en place, jusqu’aux dernières actions entamées par le bureau provisoire et les commissions techniques et communication de DEPHY, Mme Chambaret cède la parole aux Parlementaires.

Nous n’acceptons pas d’être la poubelle de l’Essonne…
Expression de Mme Marie-Lise Campion, et M. Beteille, (Sénateurs) ont confirmé leur désapprobation depuis le début de ce projet, sur l’initiative du Préfet, qui est à l’opposé des avis des Elus locaux, signalant que ceux-ci, ne sont pas des « anti-tout », mais ils ont fait un choix d’intégration, d’un essor économique et industriel, s’inscrivant dans l’environnement et le Patrimoine Sud Essonnien, et non un choix délibéré de concentration sur cette région de tous les problèmes polluants, sous le motif d’un faible nombre d’habitants au m2, (décharge de Ste-Escobille, Couloirs aériens, quai de chargement hydrocarbures et ses conséquences sur la circulation, projet passage TGV).
M. Beteille (Sénateur) appuyant cette démarche sur le désengagement du projet, a proposé son aide pour toute intervention ou contact auprès des instances gouvernementales.

Comme des Rugbymen… Un pack solidaire et offensif…
Expression que M. Boussaingault (Président du PNR), a employé pour booster l’action de cette Association, précisant qu’il était partie prenante et depuis fort longtemps contre tous ces projets, néfastes pour cette région, alors que ce Parc Naturel est classé dans le patrimoine de UNESCO. Il regrette la fin de non-recevoir du Préfet de Région Ile-de-France, à qui il avait demandé une entrevue. Il demande une rencontre avec Mme Le Ministre de l’Environnement. Il se déclare solidaire sur tous les sujets défendus par DEPHY-RD-191.

Caroline Parâtre propose la présentation d’un montage vidéo au public, reprenant à travers des exemples de faits réels, dans différents lieux et époques, tous les dangers potentiels liés à ce projet.

Puis la partie « questions-réponses» est proposée au public, sur les réponses juridiques et techniques, M. Feret (Maire-Adjoint à Mennecy), M. Brunet (Conseiller technique auprès de Cerny), Mme Dusart (Vice-Présidente de DEPHY), M. Petit (Citoyen de Cerny) ont apporté les différentes réponses aux questions pertinentes et inquiétudes des citoyens.

Quelques exemples de questions/réponses :

Q - Connait-on tous les hydrocarbures stockés dans ce site ?
R - Non, sous couvert de site déclaré stratégique, puisqu’appartenant à l’Etat (Ministère des Armées), avec la jouissance de cette installation jusqu’en 2020 pour la SFDM (entreprise privée). D’où l’ambiguité de ce positionnement d’exploitation Etat/privé, entrainant un manque d’information.

Q - Existe-t-il une alternative à ce projet SFDM, pour répondre aux besoins d’approvisionnement en carburants dans les régions concernées ?
R - Oui, le site de Grigny qui a agrandi sa capacité de stockage est à même de répondre à cette demande, avec toutes les garanties et dispositifs sécuritaires qu’un tel site doit apporter selon la législation en vigueur actuellement. Mais le dépôt de Grigny fait partie du Groupe SIM (Actionnaire principal BNP), en concurrence avec le Groupe Bolloré dont fait partie la SFDM.

Q – Y- a - t- il un réel danger actuellement sur ce site et dans l’hypothèse d’une exploitation avec quai de chargement ?
R - Le danger est déjà là, il est latent, nous sommes, en terme de classification, SEVESO Seuil haut, les probabilités sont faibles, mais le risque existe, sur le site, où d’après examen et calcul les zones de danger peuvent atteindre 900 m autour du site, il faudrait pratiquement fermer les cuves le long de la D-191. Un PPRT est obligatoire, depuis l’accident d’AZF à Toulouse, la loi de 2003, oblige l’industriel à se plier à cette législation, et à prendre toutes les mesures qui s’imposent. La demande et l’organisation de cette démarche se fait sous l’autorité du Préfet. Le quai de chargement, élargira le champ de dangerosité sur le parcours Etampes Mennecy, par l’afflux des camions citernes 340 rotations/jour pour commencer.

La dernière partie de cette assemblée est consacrée aux différents votes statutaires, pour la mise en de place de l’association DEPHY-RD-191. Tous ces votes ont eu lieu à mains levées et adoptés à l’unanimité absolue.
  • Lecture des statuts par Mme Girardeau (Conseillère Régionale) et Mme Tostivin (Maire de Boissy-Le-Cutté), Voté et Approuvé.
  • Présentation des candidatures au Conseil d’Administration à travers ses collèges statutaires par Mme Chambaret.Voté et approuvé.
  • Présentation du Budget prévisionnel, par M. Bernard (Maire de Baulne), préparé avec M. Gilles Leroy, (Maire de Villeneuve -sur-Auvers). Voté et Adopté.
  • Le prochain Conseil d’Administration est fixé au 15 décembre, pour procéder à la constitution du Bureau définitif.

Caroline Parâtre et Marie-Claire Chambarret donnent congé à tous les participants, en les remerciant vers 23 heures, en les invitant au vu de l’état des routes à une grande prudence pour leur rentrée.

Alain LE YANNOU ( commission COMMUNICATION de DéPHy-RD191)

mercredi 8 décembre 2010

DéPHy, c'est jeudi!

l'AG DéPHy-rd191, c'est demain, jeudi : Venez nombreux !
DéPHy-rd191 a besoin de vous
Face à ce projet, vous avez besoin de DéPHy-rd191 !


Pour voir le tract complet cliquez sur l'image ci-dessous :

dimanche 21 novembre 2010

Les PPRT ne plaisent pas toujours aux riverains (2)

Autre exemple, le site BIC de Redon :

C'est la loi. Un plan de prévention des risques technologiques définit un périmètre autour des usines classées Seveso. L'usine Bic de Redon est concernée.
Ils habitent à côté de Bic. Et se retrouvent dans le périmètre du plan de prévention des risques technologiques. Inconvénients ? Des biens dévalorisés, des travaux à leur charge. Une association est née.

La polémique
« Tout ce qu'on a construit va se retrouver dévalorisé. » Désabusés, ces riverains de l'usine Bic. Ils se retrouvent dans le périmètre du plan de prévention des risques technologiques (PPRT). Une vieille histoire. Depuis l'accident d'AZF, à Toulouse, en septembre 2001, l'État a institué un PPRT pour les usines classées Seveso seuil haut. Dont Bic.

En tout, 64 logements et douze entreprises se retrouvent dans la zone du PPRT. Neuf maisons nécessiteraient, selon les préconisations du PPRT, des travaux. Dont celle des Bloyet. « Elle a été construite en 1993. A l'époque, on ne nous avait même pas précisé que Bic était à côté. Il y a deux ans, certains ont réalisé une véranda sans le moindre souci », s'étonne Marie-Thérèse Bloyet. Ce ne sera plus la même histoire après le PPRT qui imposera de nouvelles normes à toutes les extensions envisagées.

Les riverainsdans une impasse

Et puis, certains, qui souhaitaient vendre leur maison, se retrouvent dans une impasse. « Le zonage est ridicule. Comme si, en cas d'accident, le souffle allait s'arrêter d'un coup à la porte de certaines maisons », estime Martine Hameillon. Et Nicole Buchmann d'ajouter : « Tout près, il y a un parc avec des enfants et des sportifs qui viennent régulièrement. Ils ne seraient pas concernés en cas d'accident ? »
[...]
« La préfecture nous impose ce PPRT. Et, en plus, elle nous demande de payer un expert pour estimer les travaux et de les réaliser à notre charge ! » Pour l'heure, personne ne connaît la facture de mise aux normes des habitations.

Les PPRT ne plaisent pas toujours aux riverains (1)

premier exemple: Site Sicogaz, près de lorient :
"Le collectif des riverains de Sicogaz proteste contre la mise en place du plan de prévention des risques technologique (PPRT) lié à la proximité de cette entreprise de stockage de gaz. Cette proximité entraîne pour certains des travaux à faire, à leurs frais. Au-delà de cet aspect des choses, le collectif note que l'entreprise est située près de la base aéronavale de Lann-Bihoué, de la RN 165, dans une zone périurbaine. Les riverains considèrent que les habitants de la commune n'ont pas à subir de tels risques et que l'intérêt économique et social de l'entreprise est sans rapport avec les contraintes que son voisinage génère."
[...]
"Pour l'association, l'équation est simple : « Cette expertise devrait à notre avis intégrer clairement le principe de la réduction à la source des dangers et l'application de celui du pollueur-payeur. Dans ce cas, il appartient à celui qui génère le risque de supporter le coût des travaux de sécurité prescrits par le PPRT. »"
"Le PPRT délimite quatre zones. Une zone rouge où il n'y a aucune activité, ni de sentier de randonnée. Une zone bleue où les riverains doivent construire une pièce résistant au souffle et à l'incendie. Trois maisons sont concernées et un technicien a rendu visite aux habitants. Une zone verte: 27 maisons sont concernées. Les restrictions en matière d'urbanisme sont fortes: il ne doit pas y avoir de nouvelles constructions, et les habitants doivent faire des travaux d'isolation et de renforcement des fenêtres. Les travaux à réaliser seront à la charge des propriétaires, dans la limite d'un coût fixé à 10% de la valeur vénale de la maison, avec un crédit d'impôt de 15% qui passerait à 40% dans la loi de finances pour 2011.

Une réunion mercredi

«Le PPRT arrive dans sa phase finale. Le préfet a pris un arrêté, le 12octobre, qui repousse au 30décembre la date limite pour que le PPRT soit finalisé. Une réunion d'information sera organisée à l'initiative du sous-préfet et du maire de Quéven, mercredi, à 19h, au club du 3eâge», explique Michel Hado. «Certains ont reçu une invitation, ceux qui sont situés dans les premieret deuxième périmètres. Cela n'interdit pas aux autres d'y aller, tout le monde est concerné. Les gens recevront, dans les prochains jours, un courrier avec le projet et auront, m'a-t-on dit, deux mois pour faire leurs observations», ajoute-t-il. «Le maire nous soutient. Le conseiller général et le député Le Nay nous ont écoutés. Le collectif a interpellé le ministre Borloo. La réponse que nous avons eue est que le PPRT doit être fait. Le sous-préfet nous a reçus, et défend aussi le PPRT», précise Michel Hado. «Nous considérons que cette entreprise n'a plus sa place là, compte tenu des risques qu'elle fait courir à la population. Nous demandons une étude indépendante. Nous n'acceptons pas que nos biens soient dévalués et refuserons de payer quelques travaux que ce soit», ajoute Michel Hado.
"